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      L'une
              des lignes les plus belles de France, classée au patrimoine
              mondial de l'humanité 
       
       La
          ligne de Cerdagne est née grâce à une volonté politique, de relier
          Saillagouse à Perpignan, et ainsi permettre une unité régionale.   
      
      Bref historique de construction 
      La ligne de Cerdagne est déclarée d’utilité publique
          le 4 mars 1903.  
      La ligne, d'une longueur de 56 km doit
          relier Villefranche de Conflent à Bourg-Madame, en suivant la vallée
          encaissée du Têt. Compte tenu des caractéristiques attendues de la
          ligne, la voie étroite et la traction électrique par troisième rail
          sont selectionnées. Mais un terrible accident va endeuillé les festivités
          d'inauguration de la ligne :  
      
      Le
          31 octobre 1909, lors des essais de charge du pont Gisclard, un défaut
          du système de freinage entraine une dérive dramarique.
          Le bilan est lourd, 6 morts, dont le Commandant du Génie, Albert
          Gisclard, qui avait mis au point le pont suspendu. 
      En
          1910 est mis en service la section de ligne Villefranche Vernet les
          Bains - Mont-Louis la Cabanasse, et l'année suivante la section
          Mont-Louis la Cabanasse - Bourg Madame. La ligne totalise alors 62,561
          km. 
      Avec
          la construction de la ligne du transpyrenéen Oriental Toulouse
          - Barcelona, il fût décidé en 1912 de prolonger
          la ligne de Cerdagne jusqu'à Latour de Carol, gare frontière
          de la nouvelle traversée des Pyrenées en construction.
          La section Bourg-Madame - Latour de Carol n'ouvre qu'en août
          1927. 
      Des
            caractéristiques remarquables 
      
        
          - Une
              délivité maximale de 60 pour mille
 
          - 650
              ouvrages d'art, dont 19 tunnels, et deux ponts remarquables : le
              viaduc Séjourné ( viaduc composé de 16 arches
              en pierre de taille, à 65m du sol et sur 236,70m de long.)
              et le Pont Suspendu Gisclard (en acier)
 
          - la
              gare de Bolquère-Eyne est gare la plus haute desservit du
              réseau ferré national (1592 m).
 
         
       
      L'alimentation électrique 
      L'alimentation,
          en courant de traction 850 volts continu, s'effectue au moyen d'un
          rail de contact latéral fixé sur des supports en grès
          et muni de protecteurs dans les parties fréquentées par
          le public. 
        Le courant est produit par le complexe hydraulique de la vallée
        de la Têt, conçu à cet effet. La pièce maîtresse
        est le barrage des Bouillouses (alt. 2000 m) qui fut terminé en
        1910 et dont la capacité est de 17 500 000 m3 pour un plan d'eau
        de 160 ha. 
        Le courant, transporté sous tension de 20 000 volts, alimente
        7 sous-stations qui fournissent le courant de traction. Ces sous-stations
        sont télécommandées depuis le central de Montpellier. 
        Elles sont implantées sur les sites de Villefranche, Thuès-les-Bains,
        Fontpédrouse, Mont-Louis, Font-Romeu, Sainte-Léocardie
        et Bourg-Madame. 
      L'exploitation 
      
        
          -  La
              vitesse limite autorisée est de 55 km/h.
 
          - La
              composition des trains de voyageurs ne peut dépasser 6 véhicules.
 
          -  L'exploitation
              de la ligne est gérée par un régulateur, appelé Chef
              de Ligne, basé à Villefranche.
 
          -  Les
              croisements et dépassements éventuels ne peuvent
              avoir lieu que dans les gares d'Olette, Fontpédrouse, Mont-Louis,
              Font-Romeu, Saillagouse, Bourg-Madame et au terminus Latour de
              Carol.
 
         
       
     | 
    
      
      
        
          | Le
                matériel roulant  | 
         
        
           Les
                  Z 100 
            Matériel
                d'origine, les automotrices Z 100, d'une puissance de 300CV fournis
                par quatre moteurs de traction électrique ont une longévité remarquable.Elles
                sont munies du freinage rhéostatique, du frein automatique
                Westinghouse modérable au serrage et desserrage et du
                frein à vis. Les attelages automatiques (système
                LEDUC-LAMBERT) sont doubles et sont complétés par
                des chaînes de sécurité. Le
                matériel remorqué pour les Z 100 est composé de
                voitures type Midi et Nord offrant respectivement 44 et 46 places,
                et des voitures panoramiques découvertes offrant 59 places. 
            Deux
                modernisations ont été réalisées
                sur ces automotrices :Tout
                d'abord de 1963 à 1966 aux ateliers de Marseille, il avait
                reçu une livrée rouge et jaune (couleurs catalanes),
                puis aux ateliers de Béziers où a été réalisée
                une rénovation complète des caisses et des postes
                de conduite.. Une livrée jaune réhaussée
                d'un filet rouge a remplacé les couleurs catalanes, harmonisant
                ainsi la couleur et l'appellation du Petit Train Jaune de Cerdagne. 
            Le
                  matériel de deneigement 
            Afin
                de faire face aux difficultés de l'enneigement, le parc
                moteur est complété par deux chasse-neige et une
                fraise à turbine destinée au déneigement
                de l'entrerail. 
            Les
                  Z 150 
            Afin
                de renforcer le parc, la région Languedoc-Roussillon a
                mis en circulation en 2003 deux nouvelles automotrices bi-caisse
                Z 150 d’une capacité de 86 places assises et climatisées. 
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