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| LES TRAINS DE NUIT DE LA PENINSULE IBERIQUE | 
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 De par la différence d’écartement des voies, les relations internationales entre la péninsule ibérique et le reste de l’Europe se sont surtout réalisées par correspondance aux points frontières de Hendaye/Irùn, Latour de Carol et Cerbère/Port-Bou. C’est ainsi que les deux points frontières côtiers se sont retrouvés reliés directement, au fil des années aux quatre coins de la France, mais aussi à l’Italie, la Suisse, l’Allemagne, et le Benelux.         Néanmoins, dès 1969, le Puerta Del Sol assure pour la première
        fois, une relation directe entre Paris et Madrid, par le changement des
        boggies d’un groupe de voitures à Hendaye. Le 26 mai 1974,
        c’est Paris et Barcelone qui sont pour la première fois
        reliées en direct, par l’utilisation d’une rame articulée
        Talgo a écartement des roues variables, sous la désignation
        Barcelona Talgo. Le train de nuit classique Paris – Portbou, dénommé Barcelone-Express        est alors désigné Paris-Côte Vermeille. Le réseau des trains Talgo européen est complété par la création au 28 mai 1989 d’une liaison directe Barcelone – Berne dénommée Pau Casals. Ce train se voit adjoindre une tranche Barcelone – Milan quelques mois plus tard et baptisée Salvador Dali. Le 1er mars 1990, la tranche Bern est amorcée à Zürich. Les deux tranches sont séparées ou associées en règle générale à Chambéry. Ces manœuvres, notamment en cas de travaux ou de détournement sont régulièrement reportées sur Lyon. La concurrence autocar
          internationale, l’amélioration du
        réseau routier coté espagnol et la mise en service du TGV
        Atlantique jusque Bordeaux et Irùn expliquent la chute de fréquentation
        que connaissent au début des années 90 les trains de nuit
        franchissant la Bidassoa à Irun. Sont supprimées successivement
        : Avec la chute de
          fréquentation enregistrée, la RENFE et
        la SNCF décident de s’associer au sein d’une structure
        commerciale dénommé Elipsos fin 1996. Le Paris-Madrid-Talgo
        renommé depuis 1992 Francisco de Goya reste seul sur les rails,
        la Puerta Del Sole tire sa révérence le 1er juin 1996.
        Cette association est également valable pour le Barcelona-Talgo,
        renommé Juan Miro depuis 1992 et l’exploitation du Talgo
        Barcelone – Zurich/Milan. Le 24 Septembre 2000,
          le Juan Miro retrouve l'axe Paris - Limoges - Toulouse. Il est ainsi
          totalement désolidarisé des Talgo
        Salvador Dali et Pau Casals permettant ainsi d'offrir une composition
        renforcée pour répondre à son embellie de fréquentation.
        Il retrouve son arrêt historique de Limoges, complété le
        24 septembre 2000 par la création d’un arrêt aux Aubrais. Mais tous ces efforts
          n’ont pas permis d’enrayer un certain
        déclin de fréquentation des trains pour la péninsule
        Ibérique. Ces dernières années, l’offre globale
        a été diminuée par : Dédouanées du problème d’écartement
        des voies, les relations ferroviaires nocturnes entre l’Espagne
        et le Portugal n’ont pas pour autant été florissantes.
        Aujourd’hui, deux trains nocturnes relient les deux pays : Le Talgo
        Lusitania Madrid – Lisbonne, et le Sud-Express Irun – Lisbonne.
        Ce dernier devrait lui aussi prochainement être reconvertit en
        matériel Talgo.  | 
     
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