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1982 - 2004 : HISTOIRE DES RAMES TRACTEES SUR LES LIAISONS NANCY - BELFORT |
De 1982 à 2004, la grille de la desserte voyageurs Nancy-Belfort a peu variée. En effet, en semaine, les trois aller-retour Nancy-Belfort quotidiens ont subsistés avec parfois un changement à Épinal, seuls les deux aller-retour du dimanche ont été réduit à un seul. A noter qu’en haute saison (juillet/août) jusqu’au service d’été 1992, un quatrième aller-retour Nancy-Belfort était tracé l’après-midi en autorail (trains n°1765/1764). En marge de ce service, les liaisons Épinal-Chalindrey, supprimées fin janvier 1991, lors de la fermeture de la ligne Aillevillers-Port d’Atelier, sont aussi assurées en pointe par des rames tractées, avec prolongement vers le sud-est. L’histoire des rames tractées sur Belfort-Nancy peut se diviser en deux périodes, centrées sur 1992, date à laquelle les régions reprennent en main la liaison. Période 1982-1992 : Service d’été 1982, état des lieux Tous les jours, un aller-retour express Belfort-Nancy (1062 ou 1762 et 1067) est assuré avec une rame de cinq voitures USI, accompagnée d’un fourgon UIC ou ex-Est (métallisé à l’atelier de Romilly-sur-Seine). En semaine, le matin la rame part de Besançon, et le soir y est prolongée. Les dimanches et fêtes, un second aller-retour express Nancy-Belfort est tracé (1761 et 1766) avec une rame plus ancienne composée de sept voitures Bruhat et deux voitures mixte ex-Est (A3B4D et A3 ½ B5). La traction de ces rames est confiée à une BB67400 du dépôt de Chalindrey. Les autres liaisons sont assurées par des autorails EAD X4300/X4700 et RGP1 du dépôt de Metz seul ou en UM (1) . Variantes des services suivants Cette
situation va durer plusieurs années avec quelques variantes
dans les compositions. L’express quotidien -------------------------- Ainsi,
pour le couple 1062/1067, dès 1983, le fourgon ex-Est jette
l’éponge, et va désormais laisser la place libre
au fourgon UIC. Dès le service d’hiver 1986/87, le fourgon
UIC est définitivement remplacé par une voiture mixte
UIC B5D ou B7D. L’express dominical Parallèlement,
dès le service d’hiver 1982/1983, le 1761 assurant l’acheminement
d’une tranche Gérardmer jusqu’à Épinal,
la rame est réduite de moitié, et l’autre partie
de la rame est acheminée à vide avec une BB66400. Dès
1985, pour le couple 1761/1766, les deux voitures mixtes ex-Est sont
parfois remplacée par une A8 ex-Est et une A8 DEV-AO. L’exception qui confirme la règle, l’express de mi-journée Pourtant, quelques années plus tôt, on peut remarquer une exception dans l’utilisation des voitures Corail sur l’aller-retour de mi-journée 1063/1064 les samedis, de janvier à mai 1987. En effet, une UM de RGP1 est remplacée par une rame de 6 voitures Corail (dont une A9 VSE et une B6Dd2 VU) tractée par une BB67400. Cependant, certains samedis deux voitures Corail de ces trains peuvent être remplacées par des voitures UIC ou USI ou DEV-AO. Période 1992-2004 : Hiver 1992/1993, le grand changement Dès
le 27 septembre 1992, la SNCF se désengage de cette liaison
d’intérêt national au profit des deux régions
Lorraine et Franche-Comté. Ainsi, certaines liaisons ne seront
plus directes entre la préfecture de Meurthe-et-Moselle et celle
du Territoire de Belfort, une rupture de charge est imposée à Épinal.
L’aller-retour express quotidien Belfort-Nancy n° 11662/11667
(11767 les dimanches et fêtes) est supprimé au profit
d’une liaison autorail (2). Variantes des services suivants Pendant
les années qui suivent, les B10t USI remplacent progressivement
les DEV inox, pour les éliminer complètement en juin
1995. Période de stabilité Dès le service d’hiver 1996/1997, la rame est limitée à sept voitures, six B10t USI et une A4B5 UIC. Cette composition va subsister jusqu’au service d’été 2002. Erosion du trafic Pendant plusieurs années, alors que les liaisons ne sont pas plus nombreuses, ni plus rapides, le nombre de voyageurs régresse. Pour capter de nouveaux clients, de juin 2000 à décembre 2002, le TER 894656 Belfort-Nancy dessert le dimanche soir Champagney et Ronchamp, entre Belfort et Lure, mais ces arrêts ne sont pas reconduits. Ainsi, au service d’hiver 2002/2003, la composition est limitée à quatre voitures, trois B10t USI et une A4B5 UIC. Le Chant du cygne En
toute discrétion, les mois de juin et septembre 2003 voient
les derniers services assurés par une CC72000 tractant la rame
de quatre voitures USI/UIC (4). Conclusion En résumé de cette vingtaine d’années de rames tractées sur Nancy-Belfort, on peut dire que ce type de prestation est réduit à une peau de chagrin. En 1982, un tiers du service quotidien en semaine était réservé à ce type de train (et 100% les dimanches et fêtes), alors qu’en 2003, il ne subsiste plus qu’un aller-retour par semaine. Afin de relancer la ligne Belfort-Nancy, espérons un jour le retour de rames tractées, pour redonner aux clients du rail le confort qu’ils ont perdu avec les matériels roulants actuels (X4300, X4700 modernisé ou non, RRR et RIO), malgré quelques courses assurés par les A-TER Franche-Comté. (1)
: Les RGP seront sur la ligne jusqu’au service d’été 1991
inclus. (2) : Au service d’hiver 1992/1993, pour écouler le trafic des places militaires de Luxeuil et Lure vers le Sud-Est, on peut noter la création du train de permissionnaires 38915 Lure-Belfort, les vendredis, composé d’une CC72000 avec une A4B5 UIC et deux B10t USI (plus tard une A4B6 VU et deux B10 VTU), avec raccordement à Belfort au 6166/7 Strasbourg-Lyon. Ce service durera environ 4 ans. (3) : Dès juin 1994, les express sont renumérotés 62535 les vendredis, et 62550 les dimanches. (4) : D’ailleurs, cette rame est réutilisée le samedi matin pour faire un aller-retour Belfort-Vesoul (TER 894406 et 894427), toujours avec une CC72000. |
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