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L'AMENAGEMENT DES INFRASTRUCTURES EXISTANTES |
En complément de la construction de la Ligne Nouvelle, l’infrastructure existante devant être empruntée par les TGV a été adaptée pour permettre les prolongements de dessertes, et l’absorption des nouveaux trafics. Des travaux qui ne profitent pas seulement aux TGV, mais aussi aux trains régionaux, ou au trafic fret. De la Seine jusqu’aux rives du Rhin, en passant par les vallées de la Marne, de la Moselle, de la Vologne, de la Meurthe et de la Zinsel, voici un aperçu des nombreux aménagements, qui sont en cours de finalisation. La gare de l’Est se modernise Contrairement à la gare du Nord, la Gare de Paris-Est n’as pas subit de remaniements du plan des voies. Celui de l’avant gare a déjà été adapté à l’occasion de la mise en service d’Eole. Par contre, fini les traditionnelles voies « Départ » et « Arrivée » encadrant les voies Ile de France, désormais, la gare sera exploitée par secteur géographique, avec spécialisation du pôle Alsace (ex départ) aux relations TGV et ICE internationales, de/vers Metz, Strasbourg et Mulhouse, du pôle St Martin (ex arrivée) sur les relations TGV et TER Champagne et Lorraine. Pour permettre cette nouvelle méthode d’exploitation, des adaptations ont du être réalisées dans l’avant gare, avec la (re)mise à double voie du souterrain de La Villette, avec vitesse montée à 50 km/h sur la voie M (et communication avec la v1bis au km 2,2). Ainsi, les TGV et autres circulations du secteur « Saint-Martin » ne cisailleront pas les autres courants principaux dans l’avant-gare. Cet itinéraire induira certes une légère perte de temps (par rapport aux départs directs du secteur « Alsace » vers les voies 1 et 1bis), de l’ordre de 1 min. Pour le confort des voyageurs, les quais ont été rénovés et rehaussé, avec modernisation partielle des voies à quai) Le secteur de Chelles à Pomponne L’un des grands chantiers en région parisienne, a été la
reprise complète du secteur Chelles – Pomponne. Enfin, à Ocquerre, un raccordement, issu de la base travaux, est conservé avec la ligne Trilport – La Ferté Milon, pour permettre les opérations de maintenance sur la LGV. Les aménagements en Champagne Deux raccordements
relient la LGV au réseau classique : Le premier à Trois
Puits, a nécessité le doublement de la VU Epernay – Reims
entre Trois Puits (inclus) et Reims. Ce raccordement permettra également
la desserte TER de la gare de Champagne-Ardenne-TGV. A l’origine,
le doublement jusqu’à la bif de Trois puits n’était
pas prévu, ni financé (au titre du TGV EE), n’étant
pas strictement nécessaire pour l’exploitation des seules
relations TGV Paris - Reims (Charleville/Sedan), même s’il
apporte évidemment de la souplesse dans le montage des desserte
et le fonctionnement au quotidien. Cet aménagement a été retenu
(tardivement) via un financement spécifique, pour permettre un
fonctionnement performant du tronçon gare centre - gare TGV/TER
de Bezannes, sans effet négatif sur les dessertes de la ligne
22.5 Sur le Sillon Mosellan En direction du Luxembourg, le coté Metz de la gare de Thionville a été aménagé, par l’implantation de nouvelles communications franchissables à 90 km/h, tandis qu’un relèvement de vitesse modeste (+ 10 km/h.) sera opéré entre Thionville (exclus) et la frontière luxembourgeoise, après régénération partielle de la voie et relevages sur certains tronçons. Au sud, la bifurcation de Frouard a été aménagée, avec relèvement de vitesse de 70 à 120 km/h. Financée au titre du CPER Lorraine 2000-2006, cette opération profite également au TGV, permettant ainsi de tenir les 01h30 (engagement de la DUP du TGV Est) sur Paris – Nancy dans les deux sens. Elle s’est également accompagnée d’un réaménagement des voies principales dans le secteur de Frouard-Champigneules, permettant de dégager de la capacité (via une exploitation plus performante) à l’approche de la gare de Nancy (Malheureusement, le hiatus à DV est conservé pour l’accès à la gare). L’aménagement des lignes Vosgiennes La création de dessertes par TGV de St Dié, d’Epinal et de Remiremont a nécessité la modernisation lourde des lignes des vallées de la Meurthe et de la Moselle les travaux ont débuté en 2000, pour se finaliser en 2005. Ils ont porté sur :
Cette double opération a fait l’objet d’un financement spécifique, connexe à celui du TGV Est (avec participation de l’Etat et de l’UE, s’ajoutant à celle des acteurs ferroviaires et des collectivités). L’aménagement des lignes 3 et 1 Baudrecourt – Réding - Strasbourg Dès juin 2007, l’axe Baudrecourt – Réding – Strasbourg
devra supporter l’augmentation de circulations apportée
par les TGV Paris – Alsace et au-delà, et par le renforcement
de la desserte TER. Pour permettre de continuer l’entretien des
infrastructures sans interruption du trafic, et assurer à la ligne
une certaine fluidité en cas de perturbations, la section Baudrecourt – Hommarting
a donc vu ses équipements renforcés : Du coté de la voie, la ligne 3 devrait connaître d’importants travaux de régénération des voies 1 et 2, au premier semestre 2007, dès la mise en service des IPCS. Les appareils de voie de la bifurcation de Sarraltroff ont été remplacés dès mars 2006. L’ensemble de ces travaux devraient permettre d’améliorer l’exploitation de la ligne, néanmoins, les vitesses limites de la 3 ne seront pas relevées, ce qui limitera les TGV à 150 de Baudrecourt à Berthelming, et à 110 Km/h. de Berthelming à Réding, cette dernière section étant caractérisée par des courbes prononcées. La gare de Réding qui est le point où les trains retrouvent la ligne Paris – Strasbourg a vu ses voies banalisées, ce qui permet une continuité des IPCS de Metz à Strasbourg. La section Hommarting – Saverne dispose de ce type d’installation depuis 1982/1984, la section Saverne – Strasbourg ayant été équipée en 1994. Sur la section Réding – Strasbourg, quelques améliorations d’infra ont également été réalisés : remplacement des appareils de voies des jonctions d’IPCS d’Hommarting et de Riffenthal et mise en place de plateforme d’évacuation de secours au portail est du tunnel d’Arzviller. Les IFTE ont du être renforcées. Ainsi, deux sous-station sont en cours de montage : La première à Suisse (prés de Mohrange) au droit d’une ligne RTE 225 kV, viendra renforcer la sous station de Rémilly, ce qui permettra de redécouper les secteurs électriques de part et d’autre de Réding, en réduisant leur longueur. En remplacement de la sous-station de Mommenheim, une nouvelle est en cours de construction à Lupstein en extension du poste d’Electricité de Strasbourg existant. Sur le complexe Strasbourgeois La création d’une voie centrale à Mommenheim est essentiellement liée à la volonté de la région Alsace de créer de nouveaux TER O/D Mommenheim vers/de Strasbourg. Cet aménagement qui améliorera la fluidité des circulations sur ce secteur, profitera aux TGV A Strasbourg,
les modifications ont porté sur : Plaine d’Alsace La ligne
Strasbourg – St Louis, véritable colonne vertébrale
de l’Alsace ferroviaire fait l’objet d’investissements
au titre du contrat de plan, qui profiteront aux TGV., Après la
réalisation d’une voie centrale en gare de Sélestat
(11 millions d’euros), 93 millions d’euros de travaux viennent
d’être engagés sur le terrain pour l’aménagement
d’une troisième voie dans le secteur d’Erstein. Cet
aménagement permettra à court terme une gestion plus fluide
des différentes circulations (TGV, TER 200 et trains TER omnibus
et fret) et la circulation fin 2009 de 4 trains par heure entre Strasbourg
et Erstein. En attendant, l’infrastructure a été complètement
renouvelée sur 39 km entre Limersheim et Colmar au printemps et à l’été 2006. Remerciements à CF |
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